











Action et installation in-situ│Feuilles séchées, cailloux, terre │ 3 cercles à tracer │ ∅ 30cm, ∅ 250cm et ∅ 245cm │ dimensions variables│Fine Arts Faculty M.S.U. Vadodara, Inde
À une dizaine de minutes en rickshaw, un complexe d’ateliers d’artistes est installé au milieu du jardin. Depuis la barrière qui donne sur la route, il faut parcourir deux cents mètres d’un large chemin de terre avant d’accéder à une entrée. Un sol de béton usé termine le chemin. On le remarque à peine sous la poussière. A droite d’un des ateliers un feu est régulièrement allumé par les jardiniers, par soucis d’entretien. Malgré leur présence, les feuilles au sol sont encore nombreuses au milieu des cailloux et de la terre.
Ici, les arbres sont un abri indispensable contre la chaleur. Elle oblige à se préserver de l’effort inutile. À terme, ramasser des cailloux au sol devient suf samment épui- sant pour ne pas vouloir les déplacer trop loin.
Après un feu, les cendres reposent toujours en tas dans l’attente d’être dispersé. Le faire sur une terre caillouteuse relève d’un dé suf samment stupide pour qu’il paraisse absurde. Surtout lorsque son objectif est celui d’un cercle dont les proportions augmentent à chaque intervention. L’étaler au balai en rajoute forcément. Le comble est atteint lorsque les dimensions échappent au corps et qu’il faut user d’esthétique pour rééquilibrer l’ensemble.
…qui d’un coup de vent, disparu.
Un chien est naturellement attiré par le centre d’un cercle. Il trouve la mort dans un accident de voiture après avoir posé, dormant pour un dessin.